Algérie Intelligence

Les événements géopolitiques qui traversent notre monde ces dernières années ont donné à l’Algérie et à sa diplomatie l’occasion de renouer avec ses années d’or lorsque celle-ci, par la voix de ses représentants les plus charismatiques tels qu’un certain Abdelaziz Bouteflika, pour ne pas tous les nommer, s’affirmait sur la scène internationale comme une force de progrès et d’avant-garde dans l’objectif d’accomplir les mandats pour lesquels l’ONU avait été édifiée : plus de justice dans le monde et la fin actée de l’ère coloniale. Force est de constater que plus de 60 ans après l’indépendance du pays après sa victoire dans la guerre contre le colonialisme, l’Algérie reste confrontée aux assauts aussi féroces que la veille

des puissances coloniales qui n’ont jamais dévié de leurs objectifs : soumettre une partie de l’humanité au profit d’une autre sur la base de critères certains racistes, d’autres délirants. Dans cette confrontation patiente et de longue haleine, l’Algérie demeure via sa diplomatie l’une des voix mondiales les plus catégoriques en ce qui a trait au respect de la souveraineté des peuples et des États. C’est dans ce sens que la diplomatie algérienne a dû se distinguer au Conseil de sécurité de l’ONU, d’abord afin de mettre un terme au génocide en Palestine, puis en se préparant à faire face à un autre assaut, cette fois plus près géographiquement et qui concerne le sort du Sahara occidental, territoire désormais sous la loupe des colonialistes de l’administration Trump.