Algérie Intelligence

Le pays n’a jamais vraiment su trouver sa voie après les événements dits du « Printemps arabe ». Après avoir essayé un moment l’expérience des Frères musulmans, malgré l’amer exemple algérien qui aurait pu servir d’avertissement, les Tunisiens connaissent une espèce de période de flottement avec un président qui ne sait plus où donner de la tête entre une corruption généralisée des élites politiques, la trahison de la bourgeoisie qui gérait le tissu industriel sous Benali et une situation économique et sociale absolument catastrophique.

Les services de renseignement algériens sont d’ailleurs sur le qui-vive et s’attendent à une explosion sociale semblable à celle qui a embrasé toute la région arabophone il y a de cela 12 ans. Un embrasement dont les conséquences sont sans précédent avec 3 pays arabophones qui sont encore en guerre : le Yémen, la Libye et la Syrie. D’aucuns s’accordent à dire que le régime policier mis en place par Benali et qui n’a jamais été réformé reste la principale raison du mal-être tunisien qui sembe encore sur le point de mener le pays vers l’incertitude.