Algérie post-Hirak : La culture algérienne vit un « Âge d’or »
Il fallait une « Génération dorée » pour redonner son souffle révolutionnaire à la culture algérienne. « Génération dorée », c’est ainsi que se définissent volontiers les Algériens qui ont grandi durant les années 90′ et qui sont aujourd’hui trentenaires. Une génération qui a largement contribué aux événements du Hirak et qui veut aujourd’hui une Algérie qui lui ressemble, c’est-à-dire qui soit fraîche, brillante, « dorée ». Une Algérie qui ressemblerait donc à la majorité de ses habitants dont la moyenne d’âge ne dépasse pas 31 ans.
Notre pays a vécu ces dernières années une véritable effervescence au niveaux culturel et social. Une effervescence qui a atteint son pic lors des événements du Hirak en dévoilant au monde entier le génie du peuple algérien que ce soit au niveau de la nature pacifique des marches ou encore dans le contenu très artistique des manifestations ( musique, danse, pancartes satiriques…). Le Hirak, ayant atteint la plupart de ses objectifs, continue sa dynamique aujourd’hui sous une autre forme. Nous pouvons en effet observer une véritable explosion de la créativité algérienne dans différents domaines, une créativité qui souffre cependant d’une médiatisation totalement absente et d’une scène culturelle à reconstruire (festivals, expositions, cinémas…).