Révélations confidentielles : Bouteflika, l’agent secret d’un système économique prédateur international
Il est parti sans laisser de témoignages écrits sur sa vie au pouvoir, une vie qui aura été longue et sans égale dans l’Histoire de l’Algérie. Dans ce sens, Bouteflika aura véritablement laissé peu de choses aux Algériens… Mais fallait-il s’attendre à autre chose de la part d’un homme qui était surtout venu pour prendre? Qu’est-il revenu prendre? Pas de l’argent car Bouteflika était déjà connu comme étant un « voleur » du temps de Boumediene. Celui qui a été Président de la République pendant près de 20 ans était surtout revenu pour arracher ce qui lui revenait selon lui de droit : le pouvoir. Et le pouvoir, il l’a obtenu. Pas en demandant le soutien des Algériens, méprisés et fatigués, mais surtout en s’appuyant sur le soutien de pays occidentaux qui voyaient en lui un fidèle serviteur.
Bouteflika n’est pas revenu en 1999 pour servir l’Algérie, il était surtout motivé par deux objectifs:
Le premier était de servir les intérêts de ceux qui l’ont aidé à arriver au pouvoir ( Union européenne, France, États-Unis, Émirats arabes unis, Royaume-Uni). Le second était de servir son ego gigantesque de grand narcissique. L’armée algérienne, affaiblie par 10 ans de guerre intestine, n’a pas eu d’autre choix que d’utiliser la carte Bouteflika afin de sortir le pays de l’isolement, le plan était d’évincer ensuite ce dernier en 2004. Mais Bouteflika était prêt à tout et il était appuyé par un Occident alors hégémonique. Selon nos sources, Bouteflika aurait été jusqu’à menacer, avec la complicité des pays occidentaux qui l’appuyaient, de hauts officiers de l’armée algérienne de poursuites à la Cour pénale internationale pour leurs implications dans des crimes de guerre pendant la guerre civile. Le message était alors passé et l’armée s’est calmée laissant ainsi tout le pouvoir à celui qui allait appliquer avec zèle un programme de prédation de grande ampleur au profit de l’Union européenne et des États-Unis. Une page se tourne dans l’Histoire du peuple algérien et l’Histoire retiendra les noms des grands hommes, pas ceux des petits.