Le décollage de la diplomatie algérienne se confirme!
Notre site internet avait constaté la tendance il y a quelques mois déjà lorsque, dans un article intitulé « Libye, Niger, France, Mali: Un an de victoires diplomatiques algériennes
« , nous affirmions que la diplomatie algérienne avait pris un cap différent et beaucoup plus ambitieux depuis le départ de Bouteflika de la tête de l’État algérien. L’arrivée au pouvoir de Tebboune, appuyé par l’armée, et la désignation de Sabri Boukadoum à la tête du ministère des affaires étrangères ont contribué à remettre l’Algérie de façon efficace et indéniable sur la scène du concert des nations. L’arrivée de Lamamra une nouvelle fois à la tête de la diplomatie algérienne peut être considérée comme la seconde étape du plan de redéploiement de la diplomatie algérienne sur le continent africain mais aussi vis-à-vis des voisins européens et arabes.
Une seconde étape brillante et intense étant donné l’hyperactivité du ministre qui a visité en l’espace de quelques mois près de 10 pays (Tunisie, Égypte, Soudan, Éthiopie, Mali, Niger, Mauritanie, RDC et Congo). L’Algérie se redéploie donc de façon certaine en Afrique et elle entend jouer pleinement son rôle leader de plus grand pays du continent. Pour retrouver cette place et aussi pour bloquer l’avancée du duo Maroc-Israël en Afrique, l’Algérie a organisé la conférence des pays voisins de la Libye qui a réuni à Alger les ministres des affaires étrangères de 7 pays africains en plus du représentant de l’ONU en Libye et du secrétaire général de la Ligue arabe, et le pays s’apprête a abriter un sommet de la Ligue arabe. Alors, Alger rayonne-t-elle de nouveau ?
(Crédits photo: APS)