Affaire d’espionnage « Pegasus »: l’Algérie finalement un pays « propre »?

Affaire d’espionnage « Pegasus »: l’Algérie finalement un pays « propre »?

Affaire d’espionnage « Pegasus »: l’Algérie finalement un pays « propre »?

L’Affaire a fait grand bruit au niveau international: un certain nombre de pays connus pour leur sous-développement au niveau du respect des droits de la personne ont été ciblés par une enquête qui a dévoilé un gigantesque réseau d’espionnage et de collecte illégale de données autour du monde. Déjà mal-en-point, les relations diplomatiques algéro-marocaine ont encore pris un sacré coup lorsque le nom du Maroc est apparu comme l’un des plus grands clients de ce logiciel espion israélien, et la victime en est bien sûr l’Algérie. Plusieurs milliers de téléphones algériens, dont ceux de très hauts responsables, auraient été espionnés dans cette affaire qui montre encore une fois le degré de proximité entre le Royaume du Maroc et l’État sioniste.

L’Algérie, dont le nom n’est pas sur la liste des pays clients de ce logiciel israélien, se retrouve épargnée d’être épinglée comme État hors-la-loi. Alors, l’Algérie est-elle finalement un État « propre »? Si l’on considère l’orientation de la diplomatie algérienne, on peut en effet considérer que l’État algérien continue d’être, malgré tout, l’un des États les plus progressistes du monde concernant un certain nombre de dossiers. Mais à l’interne, la situation reste différente. Le système politico-judiciaire reste extrêmement suspicieux et de très nombreux militants écopent encore de peines de prison injustes et extrêmement sévères. Une situation qui ternit l’image d’un État qui peut faire beaucoup mieux.

(Crédits photo: D.R)

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