Économie algérienne: relance ou faillite?
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a décidé de désigner un ministre de son gouvernement actuel comme nouveau premier ministre, à la place d’Abdelaziz Djerrad. Aimen Benabderrahmane, jusque-là ministre des finances, assumera en effet le rôle de « premier des ministres » pour la prochaine période avec pour objectif de diriger la « Relance économique » ,promise par Tebboune, et censée sortir le pays de la période de marassme actuelle. L’économie algérienne se caractérise actuellement par un déficit budgétaire chronique et le défi sera de remettre le bateau à flots.
La tâche s’annonce compliquée pour le prochain gouvernement, le prochain exécutif devra avoir beaucoup de génie afin de trouver des solutions aux problèmes socio-économiques qui pèsent sur l’atmosphère du pays et qui alimentent la contestation. Avec des prix du pétrole difficilement au-dessus des 70 dollars, le budget algérien reste très loin de l’équilibre qui se situe aux environs de 95 dollars le baril. Mais il ne faudra certainement pas compter uniquement sur le pétrole et l’économie algérienne aura besoin d’une véritable politique de la production et de l’export.
(Crédits photo: D.R)