Qui peut dire « stop! » à Israël ?
Un nouveau cycle de violences semble s’amorcer en Palestine occupée avec toujours autant de victimes et toujours autant d’impunité. À l’origine de cette nouvelle confrontation entre Palestiniens et Israéliens se trouve cette énième tentative de colons israéliens d’expulser de leurs maisons les habitants d’un quartier situé dans Jérusalem-Est, une partie de la ville occupée et annexée illégalement par Israël depuis environ 40 ans alors que l’État palestinien la revendique comme étant sa capitale. D’impressionnantes manifestations ont éclaté contre ce projet de déportation, des manifestations qui furent comme à l’accoutumée aveuglément réprimées par les forces de sécurité israéliennes.
Les images de la répression qui s’est abattue sur les manifestants palestiniens ont fait le tour du monde et ont suscité un vent d’indignation sur les réseaux sociaux au moment où la Cour Penale Internationale fait référence à de « possibles crimes de guerre » après des bombardements israéliens sur la Bande de Gaza. Plusieurs États ont appelé au calme et à l’arrêt des violences mais, aujourd’hui, Israël semble plus que jamais au dessus des lois et la question se pose sur la responsabilité des pays siégeant au Conseil de sécurité de L’ONU, les États-Unis en tête. Y a-t-il un pays ou une institution dans le monde capable d’encadrer les actions d’Israël ou faut-il s’habituer définitivement à avoir dans le monde un État qui méprise les bases les plus élémentaires du droit international?
(Crédits photo : Al Jazeera)