Algérie Intelligence

Il a été érigé en symbole incontestable de la liberté, de l’expression, et de la liberté d’expression. Le journaliste Khaled Drareni est aujourd’hui une figure majeure du Hirak francophone auprès duquel il est un héros. Khaled Drareni est un martyr, il a subi le supplice des geôles et l’infamie des imposteurs pour que vive l’Algérie. Il s’est sacrifié pour nous et jamais il n’a perdu la foi. Liberté à Khaled Drareni que son nom soit récité, Amen. Khaled Drareni est sans doute le journaliste le plus brillant de sa génération et notre rédaction est solidaire envers le journalisme professionnel et envers toute personne lésée dans ses droits fondamentaux. Mais notre site revendique aussi le droit au blasphème et c’est pour cela que nous allons tenter dans cet article de désacraliser la sainte figure de Khaled Drareni. Car il faut véritablement être un paria pour s’attaquer à cette personne sacrée pour des centaines de hirakistes.

Pour ses adeptes, Khaled Drareni n’a rien fait, il est un saint martyr supplicié par le « régime » impie. Sauf que Khaled Drareni n’est pas un saint en réalité, Khaled Drareni n’est-il pas membre d’une ONG française aux liens douteux avec le gouvernement français ? N’est-il pas correspondant en même temps de deux chaînes de télévision françaises appartenant au gouvernement français ? Ne s’est-il pas rendu à l’ambassade de France après avoir été interrogé par la police algérienne ? La réponse à toutes ces questions est par l’affirmative mais Khaled Drareni n’est pas un traître, il n’est pas un méchant. Khaled Drareni est simplement naïf d’avoir entretenu des liens aussi étroits avec le gouvernement français à un moment où les intentions de ce gouvernement envers l’État algérien étaient ambiguës. Il semble aujourd’hui que la naïveté mène parfois à l’égarement.