Près de 32000 Algériens étudient en France
L’histoire d’amour entre les étudiants algériens et les établissements d’enseignement français semble encore avoir de beaux jours devant elle. 32196, c’est le nombre d’étudiants algériens inscrits dans des universités françaises avancé par le ministère français de l’enseignement supérieur. Chaque année, ils sont plusieurs milliers à frapper aux portes de Campus France, cet organisme chargé d’organiser mais surtout de selectionner les dossiers des étudiants étrangers qui souhaitent poursuivre leurs études en France. Des procédures longues et souvent couteuses attendent les candidats qui souhaitent donner à leur formation cette expérience internationale qui manque tant à nos diplômés. Les Algériens sont la deuxième communauté d’étudiants internationaux présents en France derrière les Marocains, les Chinois complètant le podium. Au-delà de la qualité certes appréciable des universités françaises, les jeunes algériens
choisissent la France principalement par défaut étant donné cette proximité linguistique qui existe. L’autre principale raison est la forte présence des institutions culturelles françaises qui quadrillent le nord de l’Algérie grâce à leurs antennes de Tlemcen, Oran, Alger, d’Annaba et de Constantine. À noter que cela fait plusieurs années que l’ambassade de France en Algérie se heurte au refus de l’État algérien dans son ambition d’ouvrir un sixième Institut Français à Tizi Ouzou, les autorités algériennes craignant certainement l’influence que pourrait avoir une présence française dans cette région sensible. La France consacre chaque année près de 2 milliards d’euros à sa coopération universitaire avec l’Algérie selon un ancien Ambassadeur de France à Alger, ce qui représente, toujours selon l’Ambassadeur, le plus important budget de coopération scientifique que l’État français accorde à un partenaire.
(Crédits photo: D-R/ Liberté)