Victoire à l’ONU : l’Algérie encore une fois aux avant-postes des luttes anticoloniales
Après plusieurs échecs du Conseil de sécurité de l’ONU à se prononcer d’une seule voix sur le massacre de palestiniens en Palestine, et principalement à Gaza, les pays membres permanents et non-permanents de ce comité ont finalement réussi à adopter une résolution exigeant un « cessez-le-feu immédiat » dans la guerre qui oppose Israël au mouvement islamiste palestinien Hamas. Une telle résolution a été pendant 5 mois considérée comme impossible à faire passer tant les précédentes tentatives se sont systématiquement heurtées au véto des États-Unis, principal et presque unique soutien de l’entité sioniste responsable, selon l’ONU, de potentiels crimes de guerre. Cette fois, les États-Unis se sont abstenus d’utiliser leur véto face à une résolution présentée par l’Algérie et les autres membres non-permanents du Conseil.
Face à l’inaction désespérante de la communauté internationale concernant les massacres quotidiens de civils hommes, femmes et enfants, il aura fallu attendre un coup de pouce énergique de la diplomatie algérienne au Conseil de sécurité afin que les 15 pays membres arrivent enfin à se mettre d’accord sur la nécessité d’exiger d’Israël une cessation des combats aveugles qu’elle mène contre une population déjà affaiblie par un blocus général qui dure depuis 17 ans. Après un précédent projet de résolution présenté par l’Algérie devant ce même Conseil et rejeté à 13 voix pour, une abstention et une seule voix contre, celle des États-Unis, le représentant algérien à l’ONU, Amar Bendjama, a appelé « les pays qui s’opposent » à une telle résolution à « réviser leurs positions » et à « questionner leur humanité ».